Justice / Affaire coup d’État raté : Le ministère public a requis la peine capitale à l’encontre d’une dizaine de prévenus.
Le ministère public a requis la peine capitale à l’encontre d’une dizaine de prévenus notamment pour les infractions d’attentat et de terrorisme, association des malfaiteurs, dans l’affaire du coup d’Etat manqué et de l’attaque de la résidence de Vital Kamerhe. C’était à l’audience foraine ce mardi 27 Août 2024 devant le tribunal militaire de garnison de la Gombe à la prison militaire de Ndolo.
L’organe de la loi a requis la peine de mort pour tous les prévenus, sauf Mavungu Bienvenu, Egwake Ngwaso Faustin, Mugangu Ephraim, Lumingu Mata Maguy, Luyindula Ange, Mukeba Judith, Kunda René, Mbayo Mangaza Adolphe et Tikimo Alain à la peine capitale pour attentat.
Tous les prévenus sauf Wondo Jean Jacques, Mavungu Bienvenu, Egwake Faustin, Mbemba Ndona Mado, Mugangu Ephraim, Lumingu Maguy, Luyindula Ange, Mukeba Judith, Kunda René, Mbayo Adolphe à la peine capitale pour terrorisme, attentat, meurtre.
La peine de mort a été requise contre tous les prévenus pour association des malfaiteurs, excepté un seul prévenu, Tikimo Gunuma Makulu.
20 ans de servitude pénale ont été requis contre Youssouf Ezangi, Marcel Malanga, Tyler Thompson, Zalman Pollum Benjamin, Nkele Mbuela Rufin, Malanda Vangila Albert pour détention illégale d’armes de guerre.
Le Ministère public a également demandé la confiscation des véhicules et des éléments ayant servi à la commission de l’infraction et aussi que soient brûlés les drapeaux de New Zaïre.
Dans son exposé, l’Auditeur militaire a soutenu que les prévenus avaient formé une bande organisée avec comme membre de l’équipe d’attaque Youssouf Ezangi qui avait pris le pouvoir à la mort de Christian Malanga, Marcel Malanga qui était coordinateur des opérations, Tyler Christian Thomson, Zalman Pollum Benjamin, Nkele mbuela Rufin. Toujours selon le ministère public, ces prévenus ont été en possession des armes de guerre AK47, sans avoir reçu l’autorisation. Il a aussi soutenu que les responsables de l’auberge Chez Momo auraient financé les actes terroristes en donnant des logements aux assaillants, en les nourrissant et en leur fournissant un lieu de réunion. Il a aussi essayé de démontrer plusieurs autres infractions à charge des prévenus.
Rédaction